Exposants 2016
Cédric ALLIE (Fr) – Blanc
« Blanc » nous transporte au coeur des plaines et des massifs de la Lorraine sous la neige, quand « le ciel et la terre se confondent en un même horizon ». Cédric ALLIE nous livre son regard sur la vie sauvage en hiver, « grand mystère où se chuchotent les secrets paisibles de la longue et froide saison. »
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Fabienne ANTOMARCHI (Be) – Foyer Georges Motte, Armée du Salut
Le « Foyer Georges Motte, Armée du salut » nous est proposé par Fabienne ANTOMARCHI.
« Quatre mois passés dans le quotidien de ces inconnus. Des hommes chargés d’histoires, fragiles, blessés, attachants. Des jeunes, des vieux, des intellectuels, des paumés, des drogués, des fous, des écorchés. Un cocon où se reconstruire ensemble, un lieu à part où parfois la violence refait surface.
Le foyer, c’est une famille pour un temps, le temps de panser ses plaies au moins ».
Nicolas CRETU (Be) – Mains
Pour Nicolas CRETU, les mains, nos mains, sont un sujet inépuisable d’expressions et de métaphores.
« Dix-huit mains qui attirent, qui blessent et qui soignent, mains qui créent et qui se défendent, qui repoussent et nous mettent à l’abri. » « Les mains », un étonnant travail de studio à découvrir.
Fabienne CRESENS (Be) – Montée des eaux
Des visages défaits et nus qui vont à l’essentiel. Des bonnets de bain, symboles dérisoires de la lutte de l’homme contre les éléments qui se déchaînent.
« La montée des eaux », une vision lyrique et qui se veut réaliste des changements climatiques par Fabienne CRESENS.
Ludovic FLORENT (Fr) – Amatersu
Originaire du nord de la France; Ludovic FLORENT est auteur photographe depuis 2009, son amour pour la danse et la lumière l’oriente vers des projets artistiques fondés sur l’expression corporelle, avec une approche graphique, subtile et sensuelle.
« Amaterasu » ou encore « Quête d’image de soi, passions ardentes ou morbides, traversée des profondeurs insondables, cette plongée est une invitation au voyage spirituel jusqu’au silence de l’oubli. »
Dominique FRAIKIN (Be) – Libres – voilées
Dominique FRAIKIN définit sa démarche artistique comme cherchant « à photographier l’invisible ».
Cette quête inlassable se traduit pour lui tant dans l’acte photographique même, de la prise de vue au tirage, que dans sa réflexion créatrice : montrer l’invisible sous une forme visible qui tend vers l’effacement. Jeux d’ombres, formes estompées, voiles et visages dans un jeu constant de voilement/dévoilement sont autant de passages du visible à l’invisible et inversément.
« Libres voilées », quête d’une vérité derrière l’invisible… Qui sont ces religieuses qui ont adhéré à cette aventure photographique ?
Martine FRERE – Magali PIETTE (Be) – Freak show
Bienvenue dans le « Freak show » !
Martine FRERE, photographe et Magali PIETTE, make-up artiste, vous invitent à découvrir « un univers à l’abandon et encore rempli d’âmes, sombre et intriguant, teinté de rouge et hanté de personnages hors du temps. Ils en deviennent troublants, angoissants, tout en répandant un soupçon de tristesse. Pour finalement envahir l’espace qui, au fil du temps, est devenu leur cirque ».
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Nicolas GAZIN (Fr) – Face à Face
Nous savons tous que les deux hémisphères humains ont des fonctions différentes; l’hémisphère gauche étant le siège de la logique, du langage et de la réflexion, l’hémisphère droit gérant plutôt les émotions, les affects et la créativité.
Du fait de l’interaction croisée entre chacun des hémisphères et le corps, chaque partie du visage reflèterait une facette différente de notre personnalité, la partie droite exprimerait notre côté froid et logique et la partie gauche notre côté émotionnel, doux et créatif.
En partant d’un portrait et en travaillant par symétrie parfaite sur chaque demi face, Nicolas GAZIN a mis à jour ces deux visages.
Alors, cerveau gauche ou cerveau droit ?
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Françoise HOLTZMACHER (Aus) – Yangon Zoo
Des animaux tristes côtoyant des statues joyeuses mais grotesques, des cages vides et mal entretenues au milieu d’une végétation luxuriante…c’est « Yangon Zoo » ou la tristesse et l’absurdité d’un zoo à l’abandon au Myanmar.
Ce projet nous est proposé par Françoise HOLTZMACHER qui nous vient d’Australie.
Patrick HUBERT (Be) – Ça va faire mâle !
Attention, « ça va faire mâle! »
Une série qui célèbre la sensualité au masculin. Et oui, pourquoi cela ne serait-il réservé qu’aux femmes ?
Patrick HUBERT nous livre un joli travail de studio, des corps et des tatouages sculptés par les jeux d’ombre et de lumière, pour le plus grand plaisir des yeux.
Jimmy HUBLET (Ger) – Portraits composés
Des hommes et des femmes comme vous et moi ont accepté de se dénuder devant Jimmy HUBLET. Pourquoi?
Séduits par son projet, ils l’ont fait pour toutes sortes de raisons : pour se lancer un défi, se découvrir à travers le regard d’un photographe, vivre une nouvelle expérience, parce qu’ils n’ont pas été regardés durant leur enfance,… et pour bien d’autres raisons encore.
Ils ont livré leur corps aux yeux de tous et il en résulte une jolie série.
Jacky HUTTING (Be) – Rue de Katmandou
Dans les années 60, la route de Katmandou était une expression utilisée pour décrire le trajet des hippies vers l’Asie. Le but de ce voyage était de découvrir le mode de vie et les philosophies asiatiques ou simplement motivé par le refus d’une vie sédentaire. Ce trip entrepris avec des moyens limités se terminait souvent dans une extrême pauvreté.
Jacky HUTTING nous livre sa vision de la « Rue de Katmandou », en souvenir des années hippies et après le tremblement de terre qui a détruit bon nombre de quartiers de cette ville emblématique.
Jean-Pierre LECLERCQ (Be) – Autre cadre
Les compositions photographiques de Jean-Pierre LECLERCQ offrent au spectateur une approche suggestive et parfois décalée de son univers intérieur ou du monde qui nous entoure : son regard métaphorique est souvent porteur de plusieurs sens.
Sa photographie, questionnant longuement le spectateur, brouille parfois les pistes, car le vrai, le faux, l’incertitude, l’illusion se côtoient dans un univers ramené à l’essentiel.
Jean-Luc LEROY-ROJEK (Fr) – Voisins, Voisines…
Technicien d’intervention opérateur téléphone pas comme les autres, attendu, accueilli et rompant le quotidien de solitudes hors du temps, Jean-Luc LEROY-ROJEK nous présente « Voisins, voisines » : « chaque intérieur est un musée qui me raconte encore plus que leurs mots… »
Emilie MASSON (Fr) – Bourriquet
Bienvenue dans le monde merveilleux de l’enfance avec « Bourriquet », une série toute en douceur, poésie et tendresse que nous offre Emilie MASSON, passionnée par la photographie depuis l’arrivée de sa fille.
Catherine MINALA (Be) – What remains ?
« Obsédée par la maîtrise de ces brefs privilèges où il faut avoir le réflexe de figer la beauté avant qu’elle ne s’évapore », Catherine MINALA nous vient de Bruxelles et a déjà quelques expositions et publications à son actif. La brume fait partie de ses sujets de prédilection et le projet What remains en est une traque, tant dans sa dimension esthétique que spatiale et temporelle.
Scènes épurées, paysages émergeant d’irréelles brumes matinales…
Bénédicte PASZKIEWICZ (Fr) – Paysages urbains
La ville est une éternelle source d’inspiration pour Bénédicte PASZKIEWICZ. Au fil de ses explorations, les rencontres deviennent des images d’ instants, brefs, discrets et forts à la fois. « Paysages urbains » se veut aussi une quête qui nous montre que « La ville et ses grouillements n’en sont pas moins le plus souvent la démonstration d’une grande expression de solitude. »
Renaud PEROZZO (Be) – De Terre et de Feu
Renaud PEROZZO aime les ambiances qui se dégagent des paysages sauvages et il s’en est inspiré pour nous livrer une série en noir et blanc, « De terre et de feu ». Cet étudiant de l’Académie des Beaux Arts d’Arlon et de l’Institut de la Photographie s’est également attaché, à travers ce projet, à intégrer la dimension humaine dans l’immensité de lieux majestueux
Une invitation à l’évasion dans la capture de l’instant présent.
Olivier REMERA (Lux) – Avec le livre
Olivier REMERA nous plonge au coeur de l’endroit considéré par les juifs comme le plus saint de la planète .
Ce photographe français basé au Luxembourg s’est fondu dans le décor du mur des lamentations pour en dévoiler le caché et révéler la ferveur qui s’en dégage. La série « Avec le livre » nous montre aussi la relation très forte entre les livres de la Torah et ceux qui les lisent, les consultent ou en apprennent des extraits.
Que l’on soit croyant ou pas, des photos qui ne peuvent que nous toucher car elles nous transportent dans l’intime de fidèles de tout âge.
Gennaro TADDEI (Lux) – Noir et blanc en longue pose
Sa passion pour l’image a débuté il y a bien longtemps mais est devenue un peu sa seconde langue depuis une dizaine d’années. Avec cette série, Gennaro s’est attaché à faire contenir dans l’image, le mouvement du temps par la technique de la pose longue. Les photos d’architecture géométrique se mêlent aux paysages poétiques. Il en résulte des images à couper le souffle!
Bénédicte THOMAS (Be) – 100 ans en 2015
En 1940, il avaient 25 ans…
Ils ont connu la guerre et nombreux sont les évènements qui ont marqué leur longue vie. Un siècle dans les yeux, des émotions, des témoignages…
« Cent ans en 2015 ». Bénédicte THOMAS a mis à l’honneur dix centenaires dans le cadre d’un projet artistique pour la ville de Mons.
Philippe VAN DEN AVENNE (Be) – Voyage au bout de la nuit
« 12 heures dans un train de nuit en Inde… La nuit s’annonçait des plus pénibles.
C’était sans compter sur cette petite fille indienne qui, intriguée par ce grand européen commença à me sourire et demanda par l’entremise de ses parents si elle pouvait me photographier avec leur smartphone. Pourquoi pas ? J’entamais un marchandage : j’acceptais de poser pour elle si elle posait pour moi. Les parents se prêtèrent également au jeu, puis les gens de la banquette annexe…puis tout le wagon…et le wagon suivant. Nous passâmes ainsi un grand moment de partage et de découverte mutuelle à travers la photo.
Cette série est extraordinairement ordinaire. Rien de dramatique, d’exotique ou de provoquant dans le sujet. Pas de misérabilisme. Pas d’effet esthétisant, d’artifice dans la prise de vue et le traitement. Car au terme de ce voyage au bout de la nuit, j’ai probablement trouvé la lumière : l’Humanité, ce lien indicible qui nous relie tous, malgré tout ce qui nous sépare. »