Festival OUT – OFF
MAI 2016 – Le mois de la photographie
- Projet « Regards croises »
Parallèlement aux expositions présentées dans le Palais, le collectif des Rencontres Photographiques présentera devant Saint-Martin et face à l’institut Notre Dame d’Arlon « RegardS Croisés ».
Ce projet est une prolongation de la collaboration mise en place en 2016 avec un certain nombre de réfugiés du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile de Stockem désireux d’exprimer au moyen de la photographie les joies et les peines de leur parcours ainsi que leur vision d’Arlon.
Ce travail photographique a été réalisé durant plusieurs mois, au fil des années 2016/2017, au sein du Centre de Stockem.
Quatre photographes du collectif des Rencontres Photographiques ont ainsi pris part régulièrement aux différentes activités proposées par les bénévoles de la Croix-Rouge et par là même, se sont attachés à capter à travers leur objectif la vie quotidienne de ces personnes déracinées.
Photographes : Alain Dardenne, Dominique Gaul, Véronique Mergaux et Philippe Van den Avenne
- Synergie avec la Galerie l’Art du Temps
Depuis l’édition 2016, la galerie Art du Temps, 22, Avenue Victor Tesch, s’est associée aux Rencontres Photographiques pour promouvoir l’art de la photographie. Durant le mois de la photographie le public pourra y découvrir des artistes spécialement sélectionnés le galeriste Christophe Ponette. L’occasion de découvrir un lieu unique dédié à l’art.
L’exposition est ouverte à tous les samedis et dimanches de 10.30 à 12.30 et de 15.00 à 19.00 du 28 Avril au 27 mai inclus.
Pour cette édition Christophe Ponette a choisi le thème du portrait.
- Monch. Partant du portrait photographique, Monch, l’alchimiste fait retourner ses personnages à l’état végétal et/ou minéral à travers une violence graphique constante, toute en beauté et en puissance. Un univers fantastique où l’on plonge immanquablement dans un distillat à la Géricault. Effacement, déstructuration, expressions intenses, paysages viscéraux, dissolution dans la matière minérale et ou végétale sont des thèmes omniprésents
- Boris Wilensk est un conteur. Toujours en action, il travaille la genèse des émotions. Les images qu’il fait naître, expriment avec acuité fondamentale le refus de la résignation d’une déshumanisation nocive. Le constat de la tension écologique et de l’urbanité déshumanisante est sans appel. Au sein de son œuvre, il se manifeste par la disparition du regard chez ses modèles – Stéphane Cardary.
- Anaëlle Reiser, Après le voile assyrien, il y a eu celui de l’épouse grecque, puis de l’épouse romaine, celui de la religieuse et encore aujourd’hui celui de la mariée. Dans tous les cas l’idée est la même, la fonction fondamentale du voile est la séparation du corps de la femme et du regard des hommes. Femme voilée, cachée, objet de désir – dans ses photos Anaëlle Reiserj joue avec les symboles – le corps féminin partiellement recouvert de peinture blanche accède à l’espace public.